Serge Forstin, retour sur des cours qu'ils étaient bien !

9 juin 1952. C'est la fin du plan Marshall. Les Etats Unis s'apprêtent à bombarder la Corée du Nord. Winston Chirchill a annoncé il y a peu, que le Royaume Uni venait de mettre au point sa première bombe atomique. Nous sommes aussi à l'aube de la grande réforme agraire du Guatemala, mais franchement, je vois pas le rapport... C'est en tout cas dans ce contexte international que la Guadeloupe décide de frapper un grand coup : Serge Forstin pousse son premier Kiaï !

Quelques entraînements plus tard, il dirige un cours à Mauléon où il fait l'unanimité. Petits et grands sont aussi enchantés que fatigués... Normal, nous sommes en 2011, c'est la crise et le Pays Basque est touché de plein fouet. Mal nourris, rachitiques, les Karatékas locaux sont en bien moins bonne condition physique que le Senseï Forstin ( qui, on l'a vu plus haut, a bénéficié de la réforme agraire du Guatemala. Tout s'expliques... ).

Le premier cours donne le ton, c'est au chrono que sont effectués les enchaînements. Le travail par deux est basé sur l'acceptation de la distance efficace de combat. Second cours : travail libre, départ aux poings, corps à corps, amenées au sol et étude des différentes possibilités à ce niveau : percussions, soumissions, dégagements. On découvre une situation et une action possible, puis une réaction qui nous permet d'inverser la tendance...

Pour les enfants, c'est une première : jamais nous n'avions travaillé le sol avec eux au club ! C'est une découverte totale et un vrai plaisir ! L'aventure se termine en Espagne avec de bonnes côtes de Beoufs et du cidre à volonté... Tandis que, pendant ce temps là, au Japon, Akira Iritani s'apprête à donner naissance à un Mamouth grâce à la technique du clonage. Ce qui n'a bien sûr aucun rapport avec notre article, mais n'en demeure pas moins véridique !